Le bilan de compétences est un dispositif encadré permettant à un demandeur d’emploi ou à un salarié de faire le point sur sa vie professionnelle afin de redéfinir son projet professionnel. Il peut être réalisé dans le cadre d’un changement de poste ou d’une reconversion professionnelle. Cela dit, cette démarche a un coût. Et en fonction de votre statut, il peut y avoir différentes solutions pour faire financer ce bilan. Lesquelles ? Voici toutes les réponses.
Le compte personnel de formation, ou le CPF
Le CPF est le moyen de financement le plus connu lorsqu’il s’agit d’une formation professionnelle. Il remplace l’ancien Droit Individuel à la Formation ou le DIF. Le CPF a été mis en place depuis le 1er janvier 2017. Ce dispositif est crédité en euros (entre 500 et 800, selon votre niveau d’études) et fixé par décret par l’Etat. Il permet de financer partiellement ou entièrement le bilan de compétences dans le cadre d’une reconversion professionnelle par exemple. Le CPF s’adresse à un large public tels que les salariés, les travailleurs indépendants, les demandeurs d’emploi, les retraités, et bien d’autres encore. Pour en bénéficier, vous devez à priori vous inscrire sur le site officiel « moncompteformation.gouv.fr ». Ensuite, vous devez créer un dossier personnel en rentrant votre numéro de sécurité sociale. Enfin, il vous suffit de compléter les informations en ligne en entrant le code CPF du bilan de compétences, 203. Attention, en période inactif, le compte ne sera pas alimenté. En revanche, vous pourriez utiliser votre crédit même pendant la période de chômage. Toutefois, si le crédit ne suffit pas à lui seul régler la totalité de votre formation, vous pouvez payer le reste avec vos propres moyens, ou demander un versement complémentaire à votre employeur.
Le fonds national de l’emploi, ou FNE
Le FNE-Formation est un dispositif créé par décret présidentiel le 27 avril 1990. C’est un service qui a pour mission de promouvoir l’emploi. Depuis la crise sanitaire du Covid-19, il a été assoupli et renforcé de sorte à répondre aux besoins des entreprises (en activité partielle ou de longue durée) afin de financer les formations professionnelles telles que le bilan de compétences. Cette allocation s’ouvre pour tous les secteurs. Il est accessible aussi bien aux entreprises avec des salariés en chômage partielle, qu’aux préretraites. Encore méconnu il y a peu, aujourd’hui, ce dispositif commence petit à petit à faire connaître de tous. Pour en bénéficier, l’entreprise doit tout simplement s’adresser à son opérateur de compétence. Mais avant, un échange avec un conseiller est de mise pour vous assurer d’une demande bien soignée et élaborée.
Le Pôle emploi, des aides à la formation
Pour vous aider à alléger le coût de votre formation professionnelle, même en étant au chômage, Pôle emploi vous propose des aides à la formation. Attention, ces aides sont soumises à des conditions. Ces dernières varient selon votre statut professionnel. De plus, Pôle emploi ne finance pas votre formation en totalité. Cette aide sera juste un complément. Pour effectuer une demande de formation à Pôle emploi, vous devez être âgé d’au moins 16 ans et être inscrit en tant que chômeur/salarié/demandeur d’emploi. Il y a par exemple l’action de formation conventionnée, la préparation opérationnelle à l’emploi individuel et l’allocation d’aide au retour à l’emploi formation. Pour en savoir plus, demandez des informations supplémentaires à un conseiller pôle emploi. Ce n’est pas tout ! Il y a également le plan de formation de l’entreprise. Ce plan s’inscrit dans le cadre de la politique de gestion du personnel de toute entreprise dans le but d’adapter les compétences des employés aux besoins de l’entreprise. Comme l’indique son nom, c’est l’employeur qui se chargera donc de financer le bilan de compétences de ses employés.